Pour répondre aux exigences de l’obligation de la prévention des Risques Psychosociaux (RPS), telles que mentionnées dans le Code du Travail, deux approches, le Bien-Être au Travail et la QVT (Qualité de Vie au Travail), se sont réunies, pour englober et dépasser les RPS, dans un processus savant et dynamique, qui répond aux dimensions :

·       Individuelle ou personnelle avec les critères de sentiments d’implication, de degré d’autonomie et de responsabilisation, à travers le bien-être physique et mental,

·       Collective, interpersonnelle ou organisationnelle, représentée par les conditions de travail, l’ambiance, la culture de l’entreprise, etc…

D’un enjeu majeur pour l’entreprise, qui s’engage dans une volonté sans faille, cette prévention s’inscrit dans une logique de responsabilité sociale, et repose sur un ensemble de dispositions, ayant pour but de préserver la santé et la sécurité des salariés, d’améliorer les conditions de travail, tout en prenant en compte le bien-être des salariés, afin de limiter les conséquences tant humaines, que sociales et économiques.

Ainsi tous les acteurs dans l’entreprise sont directement concernés, par le respect de la notion même de la QVT, telle que définie par l’ANI (Accord National Interprofessionnel sur la Qualité de Vie au Travail de 2013) :

« Un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une reconnaissance et une valorisation du travail effectué. »

C’est ainsi que le Bien-Être et la QVT représentent des solutions à de nombreuses problématiques majeures des entreprises, telles que le burn-out, bore out (état d’épuisement mental et physique dû à l’ennui au travail), l’absentéisme, turn over, télétravail généralisé, mauvaises relations au travail ou stress, maladies professionnelles, arrêt longue maladie, harcèlement…, qui impactent lourdement tant les salariés que le bon fonctionnement de l’entreprise.

Rappelons que la mise en place de ces pratiques en entreprise relève d’autres enjeux, à savoir la performance de l’entreprise, l’égalité hommes/femmes, la conciliation des temps de vie, la démocratie sociale…

Il s’agit d’une démarche stratégique, organisationnelle et obligatoire de l’entreprise, avec au cœur le Travail, elle vise à combiner performance de l’entreprise et bien-être des salariés. Elle est bénéfique sur 3 niveaux :

·       Individuel : pour les collaborateurs,

·       Collectif et managérial : pour les équipes,

·       Organisationnel : pour l’entreprise.

Depuis 2020, l’ANACT a introduit la notion de « Conditions de Travail », ainsi la QVT est devenue la QVTC « Qualité de Vie et de Conditions au Travail », renforçant la prévention en Santé au Travail.

Cette évolution a permis de laisser une plus grande place à l’importance des conditions de travail et des axes et actions d’améliorations collectives sur la manière de travailler en entreprise, en mettant l’accent sur :

·       La Prévention des Risques Professionnels

·       La recherche d’un équilibre entre la Vie Personnelle et la Vie Professionnelle

·       La mise en place de conditions de travail favorables pour les collaborateurs.

- Karima NGO, 2023